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21 questions les plus courantes pour préparer son entretien d’embauche

الأسئلة الـ 21 الأكثر شيوعًا للتحضير لمقابلة عمل

À quelles questions et réponses vous attendre lors d’un entretien de recrutement ?

1. Pouvez-vous vous présenter ?

« Avec cette question, il s’agit d’évaluer comment la personne structure son parcours, explique Oualid Hathroubi, directeur adjoint chez Hays. C’est un préambule qui permet aussi d’en savoir déjà plus sur la personnalité du candidat (bavard, réservé…) et son état du moment. Une entame brouillonne peut signifier un fort état de stress. » Incontournable de l’entretien d’embauche, nous vous proposons également des exemples de discours pour vous présenter :

Optez pour une présentation autour de 3 qualités pour bien débuter votre entretien d’embauche

« Choisissez trois adjectifs qui vous caractérisent (international, curieux, autonome…) et déclinez-les au cours du pitch composé de 3 étapes : ce que vous êtes, ce que vous faites et votre valeur ajoutée pour l’entreprise »,

Exemple : « Ce qui me caractérise, c’est la créativité. J’ai mis cette compétence au service du marketing pendant 10 ans dans plusieurs entreprises… Mon investissement m’a par exemple permis de repositionner les produits sur un segment plus premium. À la clé, 3 % de parts de marché supplémentaires. Ma créativité, doublée d’une grande autonomie, va me permettre demain d’exceller au poste de responsable du marketing digital. J’ai d’ailleurs commencé à décrypter tel marché, j’estime que nous pourrions…. Qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous que je développe cette partie ou un autre point précis ? »

Mettez en avant vos précédentes réalisations pour parler de vous

il faut miser sur le concret, le concret, et le concret. Le pitch de présentation est la carte d’identité du candidat. Elle reprend donc son métier, le secteur d’activité, les compétences, les années d’expérience… le tout appuyé par des exemples et quelques subtilités. « Mentionner que vous avez travaillé 5 ans à Londres sous-entend que vous parlez parfaitement anglais. Donc inutile de l’expliciter », illustre-t-elle.

Exemple : « Mon métier est responsable du développement RH orienté conduite de projets depuis 10 ans. Mon parcours professionnel a commencé en 1994 en qualité de juriste droit social pour une organisation patronale de la formation professionnelle. Ensuite, j’ai occupé, pendant 7 ans, le poste de responsable du développement RH au sein d’un cabinet en tant que directeur associé. Mes réalisations ont permis, par exemple, de :

  • développer l’activité conseil et formation en réalisant une progression du CA de 20 %/an ;
  • créer une hotline RH afin d’apporter une assistance aux managers dans la gestion opérationnelle de leurs collaborateurs ;
  • conduire des projets complexes de formation par exemple.

Courant 2009, j’ai profité d’un plan de départ pour faire évoluer mon parcours professionnel en complétant ma formation d’un master 2 Responsable en management et développement des RH, pendant laquelle j’ai travaillé chez XXX en tant que chef de projet développement RH. Depuis septembre, j’ai consacré mon temps à l’édition de mon livre Femmes : osons pour réussir ! Le guide d’auto-coaching pour réussir dans son job ».

Servez-vous du storytelling pour structurer votre discours

« Un pitch comporte d’abord un bonne punchline pour planter le décor, assure Stéphane Saba, vice-président RH Europe, Moyen-Orient et Afrique de East Balt et coordinateur du réseau d’experts Lemon. Ensuite, vous enchaînez en transformant votre CV en histoire. Pour captiver votre interlocuteur, le pitch doit avoir du sens bien sûr mais aussi être fluide.

2. Que savez-vous de nous ?

« Il faut que le candidat se soit renseigné en amont via Internet et les réseaux sociaux, poursuit Oualid Hathroubi. On doit ressentir qu’il a travaillé son entretien d’embauche et qu’il cherche à nouer une relation de confiance. Exemple : “tout comme vous j’ai mené des études en finance…” ». La recherche doit donc se faire sur l’entreprise

3. Pourquoi souhaitez-vous quitter votre poste actuel ?

« c’est le  teste de la fiabilité du candidat avec cette interrogation, Si par exemple il se met à dénigrer son employeur actuel ou passé, l’entretien est déjà mal embarqué… Il faut toujours savoir rester positif, ce n’est pas parce qu’on cherche à donner un nouvel élan à sa carrière qu’il faut parler négativement du passé. »

4. Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt dans cette offre d’emploi 

Le recruteur tournera sa question de cette manière : « Pourquoi postuler chez nous ? ». « On n’exige pas des candidats qu’ils connaissent tout de l’entreprise, rassure Eléonore De Lagarde, responsable sourcing et marque employeur chez Danone France. Mais on cherche qu’il y ait au moins une adéquation entre l’offre de mission et les leviers de motivation de la personne. Il faut que la candidature soit cohérente. »

5. Parlez-moi d’une situation où…

… où vous avez réussi à dénouer un problème complexe, où vous êtes parvenu à mener un projet jusqu’au bout… Où vous avez connu un échec professionnel. Pour Eléonore De Lagarde le but de ces questionnements est de centrer l’entretien sur le vécu de la personne, sur le “je”. « Un recruteur a besoin d’imaginer le candidat dans des contextes donnés, de connaître ses résultats obtenus mais aussi les leçons qu’il a pu tirer d’expériences positives ou négatives (à lire sur ce sujet

6. Quels résultats avez-vous obtenu dans vos précédentes expériences ?

« On cherche le vécu du candidat en s’appuyant sur des éléments concrets, chiffrés et quantifiables, détaille Camille Doat, responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Ces résultats sont-ils en adéquation avec les objectifs demandés ? Comment s’y est-il pris pour les obtenir ? On peut ainsi mesurer ses leviers de négociation. »

7. Comment organisez-vous votre prospection commerciale ?

« On adapte évidemment les questions aux profils recherchés, indique Camille Doat. Pour des postes de consultant par exemple, nous sommes en recherche de candidats ayant le sens commercial. Cette question permet de mieux imaginer le candidat dans son quotidien professionnel, en espérant qu’il en profite pour nous donner du factuel. »

8. De quelle négociation êtes-vous le plus fier ?

Camille Doat cherche généralement à contrebalancer les questions sur des situations difficiles ou d’échec par des questions plus positives, pour que le candidat puisse garder confiance et rester positif lors de l’entretien. C’est une question d’équilibre. »


9. Quelle est la critique la plus constructive qu’on a été amené à vous faire ?

« C’est une question permettant de mesurer la prise de recul du candidat, reconnaît Florence Paquiry. On peut ainsi voir sa capacité à s’autoévaluer, sa maturité. »

10. Si vous pouviez revenir dans le passé, feriez-vous différemment certaines choses ?

« C’est une réplique plutôt difficile, admet Florence Paquiry. Mais elle permet de briser certaines carapaces. Comme souvent, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, la question cherche seulement à voir si la personne sait tirer des leçons. »

11. Qu’aimeriez-vous faire une fois en poste ?

Dans cette situation, Eléonore De Lagarde mesure la capacité du candidat à avoir réfléchi à son projet et à sa candidature. « C’est une question qui permet aux recruteurs d’évaluer la capacité de projection des postulants. »

12. Comment comptez-vous entrer en interaction avec votre nouvel environnement de travail ?

Vous ne vous y attendez peut-être pas mais il faut se préparer à répondre à cette question très concrète, et particulièrement quand on est manager. « On teste l’esprit collaboratif du candidat, explique Camille Doat. Sa capacité à s’adapter à un nouvel environnement, avec de nouveaux collègues. ».

13. Qu’attendez-vous de votre manager ?

Encore une question qui paraît simple mais qui ne l’est pas. « Ici, on évalue la compatibilité du candidat avec un écosystème qu’il est susceptible d’intégrer, décrypte Camille Doat. Si le recruteur sait à l’avance que le futur manager du candidat est quelqu’un qui aime déléguer efficacement par exemple, on va plutôt avoir tendance à chercher des candidats qui semblent apprécier de pouvoir travailler en autonomie ».

14. Quels sont vos axes d’amélioration ?

Il s’agit là d’une déclinaison de la question sur les qualités et défauts du candidat. « On évalue l’aptitude du candidat à prendre du recul sur lui-même, sa lucidité, en essayant de détecter des états d’esprit constructifs, de l’honnêteté et de la transparence », explique Camille Doat.

15. Quels sont vos moteurs professionnels ?

« C’est une question similaire à “qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?”, affirme la responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Toutes les réponses sont recevables si elles sont construites. Ce peut être la rémunération, des objectifs précis à atteindre, le goût du challenge, un environnement de travail épanouissant, les valeurs morales défendues par l’entreprise… La réponse nous permettra aussi de donner des informations précieuses au manager de la personne recrutée, pour qu’il puisse mieux cerner sa personnalité. »

16. Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

Un classique chez les classiques. Avec cette interrogation Camille Doat évalue la capacité d’analyse et de réflexion du candidat, en espérant qu’il soit à la fois réfléchi et ambitieux.

17. Quelles sont vos prétentions salariales ?

«  Les questions sur la rémunération permettent, là aussi, de tester le niveau de préparation et de réflexion du candidat, reconnaît. Il doit être en mesure de bien évaluer ce qu’il vaut ».

18. Quelle est votre disponibilité ?

Pour Florence Paquiry cette question n’est pas à négliger. « Elle renseigne le recruteur d’un point de vue très pratique et peut aussi permettre de juger de la motivation du candidat. S’il se met spontanément à disposition pour une nouvelle entrevue ou une entrée en poste rapide, c’est bon signe. »



19. Quels sont vos hobbies ?

« J’utilise cette question subsidiaire quand je sens que la personne est particulièrement stressée par l’exercice de l’entretien, témoigne Oualid Athroubi. Parler de ce qu’on aime peut permettre au candidat de se détendre ». Vous pouvez partir de ce que vous avez inscrit dans la rubrique Centres d’intérêt de votre CV.

20. Avez-vous des questions ?

Souvent la dernière question, mais pas la moins importante. « Le candidat doit avoir en retour des questions à poser au recruteur, assure le dirigeant de chez Hays. Attention aux questions bateau : demander par exemple le chiffre d’affaires de l’entreprise alors qu’on a accès à cette information sur Internet. J’apprécie plus les questions de projection sur son environnement de travail, la taille de l’équipe, son ancienneté, etc. »

21. quels sont vos qualités et défauts :

5 qualités sont particulièrement appréciées des recruteurs, faites votre choix ! :

  • L’optimisme : mettez en avant le fait que vous voyez toujours le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Vous voyez les choses du bon côté et avez une solution pour tout.
  • L’adaptabilité : dans les entreprises, les changements de stratégie et d’organisation sont permanents. Si vous êtes flexible et adaptable, vous marquerez forcément des points auprès du recruteur. N’hésitez pas à illustrer votre propos par un changement récent dans votre entreprise actuelle.
  • La curiosité : vous êtes en capacité d’apprendre et de vous former sur de nouvelles techniques ou de nouveaux process. Le recruteur verra en vous un candidat capable d’acquérir de nouvelles compétences et d’évoluer sur de nouveaux postes en interne.
  • Le bon relationnel : vous savez créer des liens avec les autres, vous êtes à l’aise lors des réunions. Sur certains postes qui nécessitent de travailler en mode projet, c’est une qualité clé ! Idem si vous visez des fonctions managériales.
  • La conviction : un convaincu est convainquant. Un recruteur rassuré aura envie de vous embaucher. Montrer que vous aimez ce que vous faites et que vous maitrisez parfaitement votre sujet.

Les défauts : « Exit les qualités déguisées »

Comme pour les qualités, il ne faut pas déclamer pas une liste exhaustive de défauts, vous passeriez pour un candidat à problèmes. Un ou deux défauts suffisent à vous caractériser.

  • Alors, lesquels peut-on avouer ?

Je suis ambitieux

Pour un recruteur, avoir de l’ambition est plutôt positif. Il démontre la capacité du candidat à avoir confiance en soi et à vouloir performer sur le long terme. À condition bien sûr de ne pas vouloir tuer père et mère pour satisfaire cette ambition.

Je suis impatient

Le candidat impatient aura tendance à exécuter rapidement ses tâches et trouvera rapidement des solutions. Quitte à se tromper parfois. Mais l’échec n’est pas une fin en soi et peut être transformé en levier de réussite.

J’ai un fort caractère

Cette notion suggère que vous saurez prendre le leadership d’un projet et/ou d’une équipe ou que vous vous imposerez et ne lâcherez pas facilement l’affaire. En entretien, associez ce défaut au courage et à la prise de risque, deux vertus très appréciées.

Je suis gourmand

Exprimer ses défauts avec un peu d’humour peut être judicieux. La cuisine rassemble bon nombre de Français et évoquer sa gourmandise est un moyen habile de faire part de son appétit pour des projets nouveaux et différents.

  • Quels sont les défauts qui font fuir les recruteurs ?

Toute vérité n’est pas toujours bonne à dire. Ne vous faites pas avoir en avouant quelques vilains défauts qui pourraient donner une mauvaise image de vous à votre futur employeur. Par exemple : L’agressivité, Le manque de rigueur ou La prétention.

 

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